
Lieu, tourteau, lotte, langoustine, huîtres … Des habitués des tables françaises, et qui sont le fruit du dur travail des éleveurs et pêcheurs, qui partent en mer dans des conditions souvent difficiles, pour des marées parfois longues, afin de ramener les produits de la mer jusqu’aux assiettes.
En France, la filière pêche et de l’aquaculture est le premier employeur du secteur maritime en France, avec quelque 68 764 emploi directs en 2019, pour un poids économique de 11,9 milliards d’euros la même année, selon le Cluster maritime français. Et avec plus de 4 000 navires, la flotte métropolitaine est la sixième de l’Union Européenne, composée principalement de petits bateaux de moins de 12 mètres. Ces professionnels de la pêche sont répartis sur l’ensemble des 5 500 kilomètres du littoral métropolitain, avec une soixantaine de ports de pêche, une trentaine halles à marée, 12 Organisations de Producteurs (OP), et 278 entreprises de mareyage et de transformation des produits de la mer.
La Bretagne est la première région de pêche de France, s’enorgueillit le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Bretagne. Les 22 ports de pêche bretons concentrent plus de la moitié du tonnage national de poissons et de crustacés. En 2ème place en valeur, la région Pays de Loire totalise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 25 000 tonnes.
Et n’oublions pas la conchyliculture, l’élevage des coquillages, secteur dans lequel la France se classe au 2ème rang européen, avec une production moyenne de 200 000 tonnes de coquillages par an pour un chiffre d’affaires de plus de 700 millions d’euros côté production, selon le Comité national de la Conchyliculture. Et cocorico des éleveurs tricolores : l’hexagone est le premier producteur et exportateur européen d’huîtres, et les français sont les premiers consommateurs au monde d’huîtres à l’état frais, avec 2 kilos d’huîtres gobés par an et par habitant. La Bretagne et la Normandie sont en tête des régions productrices de d’huîtres creuses et de moules principalement élevées sur bouchots, la mytiliculture, en France.
La place de la France est plus timide en matière d’aquaculture. Elle a une petite production, qui s’élève à environ 6 000 tonnes de poissons marins par an. Les fermes françaises sont petites et peu nombreuses, huit espèces de poissons et crustacés marins sont élevés dans l’hexagone selon le Comité National des Pêches : bar, daurade royale, saumon, du maigre, sole, turbot et crevette pénéide.
Les aquaculteurs français peuvent s’enorgueillir de disposer actuellement des écloseries de bar, daurade, turbot et maigre à la fois parmi les plus anciennes, les plus expérimentées et les plus performantes en Europe.
souligne néanmoins le CNP